23 mai 2010

Paroles du slammeur français Grand Corps Malade

Il est de ces évènements qui sortent tout le reste de nos pensées.
Certaines circonstances qui nous stoppent net dans notre lancée.
Il est de ces réalités qu'on était pas prêts à recevoir.
Et qui rendent toutes tentatives de bien-être illusoires.
J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur....

J'ai lu au fond de tes yeux ce que signifiait le mot "malheur".
C'est un souvenir glacial, comme ce soir de Mars
Où tes espoirs brulants, on laissé place à des cendres.
J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable.
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable.
Je n'ai trouvé que ma main, pour poser sur ton épaule.
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle.
J'ai pas les phrases miracles qui pourraient soulager ta peine.
Aucune formule magique, parmi ces mots qui saignent.
Je n'ai trouvé que ma présence pour t'aider à souffrir.
Et constater dans ce silence, que ta tristesse m'a fait grandir.
J'ai pas trouvé le remède pour réparer un cœur brisé.
Il faudra tellement de temps avant qu'il puisse cicatriser.
Avoir vécu avec lui et apprendre à vivre sans.
Il avait écrit quelque part que tu verserais des larmes de sang.
Tu as su rester debout, et je t'admire de ton courage.
Tu avances la tête haute, et tu traverses cet orage.
A côté de ton épreuve, tout me semble dérisoire.
Tout comme ces mots qui pleuvent, que j'écris sans espoir.
Pourtant les saisons s'enchaineront, saluant ta patience.
En ta force et ton envie, j'ai une totale confiance.
Tu ne seras plus jamais la même, mais dans le ciel, des demain.
Son étoile t'éclairera, pour te montrer le chemin.



22 mai 2010

Mille excuses

Je voudrais m'excuser auprès de mes nombreux ami(e)s qui m'ont demandé des nouvelles, mais comme je suis très occupée avec la succession de Jacky, j'ai un peu négligé mon blog. C'est vraiment un boulot à temps plein. Je vais chez le notaire, RFO (la télé où il travaillait), impôt, sécurité sociale au moins une à deux fois chacun par semaine. En plus je garde des enfants quelques jours par semaine. Avec tout ça qui m'occupe l'esprit, je ne sombre pas dans la dépression, je n'ai tout simplement pas le temps...

De plus j'ai été très malade deux semaines après le décès de Jacky. J'ai fait une urticaire, il y a la petite et la géante, alors comme de raison j'ai pris la géante, dix jours à me gratter sans cesse. Par deux fois j'ai fait venir une ambulance en pleine nuit pour aller à l'hôpital pour recevoir un médicament intraveineux et deux fois SOS Médecin parce que les médicaments n'étaient pas assez fort. J'en ai souffert...

Il y a ma belle-famille qui est venue pour les cérémonies et un peu plus tard Krystel est venue passer deux semaines.

Mis à part ces occupations, je réussis quand même à me changer les idées en faisant de la lecture, regardant la télé ou en allant petit-déjeuner au Marouba, chose qu'on faisait à chaque dimanche Jacky et moi. C'est ce qu'il aurait voulu. Comme on dit "life goes on", mais c'est quand même très pénible. Comme jeudi dernier on aurait fêté notre quatrième anniversaire de mariage, ce fut une journée assez difficile. Sinon ça va. J'appréhende beaucoup par contre le fait de tout donner les vêtements et objets personnel de Jacky, vendre les meubles et déménager. Lundi le 24 mai, Jacky aurait eu 55 ans, ça va surement être une autre journée difficile.

Je garde le moral et le meilleur reste à venir, comme on dit, rien n'arrive pour rien...

Sur ce je vous embrasse tous très fort et vous remercie pour les milliers de messages de sympathies et d'amours que j'ai reçu.